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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:46

ESPINASSE Jules (1854-1934)

Titre : A la mémoire de mon père. Souvenirs d’enfance et de jeunesse auprès du Prince Impérial.

Etampes, sans date [1928], in-8, 399 pages, broché ; envoi autographe signé.

Ouvrage numéroté hors commerce réservé à la famille et tiré à très peu d’exemplaires.

Il est indiqué qu’il s’agit du premier volume, mais c’est l’unique tome paru.

 

La première partie, écrite à l’aide de sa correspondance inédite, concerne le père de l’auteur, le général Charles Espinasse (1815-1859), aide de camp de l’Empereur, général de division, ministre de Napoléon III et sénateur. (Chapitre I. Début de la carrière de mon père – II. Petite Kabylie ; Avènement de l’Empire – III. Guerre d’Orient – IV. Ministère de l’Intérieur et de la Sûreté Générale (attentat d’Orsini) – V. Guerre d’Italie).

La seconde partie concerne directement Jules Espinasse, l’auteur de ces mémoires. (Chapitre VI. Enfance et jeunesse avec le Prince Impérial – VII. 1870 – VIII. Ruat, Chislehurst, Saint-Cyr, Arenenberg – IX. Dernières années du Prince Impérial – X. Mort du Prince Impérial).

 

 

File1928-2

 File1928-1

 

 

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:42

[auteur non identifié] 

Manuscrit non daté et non signé ; 2 ff. in-16, sur papier bleuté à l'en-tête de Farnborough Hill.

 

RELATION DE L'EXPEDITION DE L'IMPERATRICE EUGENIE EN AFRIQUE SUR LES LIEUX DE LA MORT DU PRINCE IMPERIAL.

 

Partie d'Angleterre le 28 mars 1880, l'Impératrice Eugénie était accompagnée, à titre personnel, du marquis de Bassano et des amis anglais du Prince, Slade et Bigge.

L'entourage que lui avait constitué la Reine, sous la conduite du général Evelyn Wood et de Lady Wood, comprenait le docteur Scott et la veuve du capitaine Molyneux.

 

"Le 24 mai 1880,

La Kaiserin Eugénie était en plein désert africain. Evelyn Wood conduisait Sa Majesté, dirigeant 4 chevaux sans route à travers les chaos ; il lisait.

Lady Evermoore, payée sans doute par un journal américain, voulut rejoindre Sa Majesté, se disant son amie, elle obtint du Gouverneur une wagonnette, des mules et fut conduite par un Afrikander.

Sa Majesté l'apprit par accident.

On envoya Bigge pour la renvoyer, disant que Sa Majesté ne pouvait recevoir personne. It is very unlike her dit Lady Evermoore.  

On fut obligé de louer pour le prix de 2 buffles pour 2 semaines le terrain du campement.

La nuit du 1er juin, Sa Majesté voulut passer la nuit sur le monument ; elle y resta jusqu'à 2 h du matin.

Les zulus avaient brûlé tout autour, comme pour des feux de joie, le pays pour avoir de l'herbe fraîche.

Quand les zulus surent son arrivée, ils vinrent lui rendre honneur. Elle se cacha la tête derrière son ombrelle.

Le voyage dura 50 jours. Un détachement de police montée, quelques soldats, (…) 2 indiens de la dernière caste pour faire le gros ouvrage. Les hommes de la police montée, tous des guetteurs, avaient tiré toutes leurs cartouches.

Quand le duc de Bassano-père vint dire à Sa Majesté qu'il avait reçu de mauvaises nouvelles de Lord Sydney, elle dit aussitôt : "je pars", puis quand elle sut que c'était trop tard, elle resta la journée, les dents serrés, sans dire un mot. 

Puis, le lendemain, le Père Goddard dit la messe dans la chambre du Prince.

Sa Majesté prit un livre et tomba sur le papier où était écrite la prière du Prince. Elle embrassa le Duc et la lui montra.

Bigge m'affirme aussi que l'étrivière du Prince Impérial n'a pas cassé mais qu'il ne peut expliquer que peu la fuite."

 

 

 

 

File1880-2a

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:41

Abbé METAIRIE

Chapelain de l'Empereur, ancien Aumonier en chef de l'Armée. Lettre autographe signée, Camden Place, 11 août 1879, à l'Amiral La Roncière Le Nourry ; 4 pages in-8 (deuil).

 

"Amiral,

Dès ma première entrevue avec l’Impératrice, je n’ai pas manqué de lui exprimer vos respectueuses et douloureuses condoléances.

Je lui ai même fait part de la grande désolation de Madame la Baronne de La Roncière.

Sa Majesté a été très touchée de ce témoignage de profonde sympathie de sa part et de la vôtre. L’Impératrice raisonne son malheur avec une logique si vraie qu’elle ne laisse aucune prise à la réplique. Néanmoins, grâce à sa piété et à l’énergie morale qui la caractérisent, elle entre dans une phase moins pénible.

Elle commence à manger. Elle se promène, elle assiste tous les jours à la messe à l’église de Chislehurst et je remarque que sa douleur est plus calme.

Mais, jusqu’ici, ni de la part de l’Impératrice ni dans l’entourage, je n’ai entendu un seul mot qui eût trait à l’avenir.

On ne prononce aucun nom. Camden est muet comme la tombe.

Je me conforme religieusement à ce silence et je l’observe.

Il n’y a en ce moment que le Duc de Bassano, le Prince Charles et Pietri, Mesdames Lebreton et de Larminat. Je ne parle pas des allants et venants.

Agréez, amiral, mes sentiments très respectueux".

 

 

File1879-10a

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:38

Carte Souvenir3 PI 1879

 

 

Carte Souvenir4 PI 1879

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:37

Carte Souvenir1 PI 1879

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:36

ESPINASSE Jules (1854-1934)

Fils du Général Espinasse. Ami intime du Prince Impérial. Lettre autographe signée ; Paris, le 15 octobre 1879, au fils du comte Drouot ; 1 page sur double feuillet, papier liseré noir.

 

"Cher ami, j’ai mis aujourd’hui au chemin de fer le bijou qui t’est destiné ; j’espère qu’il te parviendra sans encombre.

Je suis entièrement à ta disposition pour faire parvenir ta lettre à S.M. l’Impératrice ; tu n’as qu’à me l’envoyer 13 rue de Calais.

Ecris moi pour me dire si tu as reçu l’objet, car je serais inquiet sans cela.

Ne m’oublie pas quand tu viendras à Paris, j’y suis encore pour un an ! Au revoir, mon vieux".

 

 

File1879-13

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:35

DROUOT Gaston Antoine (1854-1927)

Petit neveu du Général. Brouillon autographe de la lettre adressée à Sa Majesté l’Impératrice ; 2 pp. sur papier liseré noir.

 

"Madame, je suis profondément touché du souvenir que vous daignez m’adresser par mon camarade Esp [inasse] ; c’est une relique à laquelle j’attache le plus grand prix.

S’il me rappelle la bienveillance que le cher Prince m’a témoignée à Chisle [hurst], il ravivra aussi ma douleur et mes regrets.

Je ne puis, sans une vive émotion, penser à la catastrophe qui a privé la France de son sauveur, et à vous, Madame, que ce coup a si cruellement frappée.

Je me berçais de l’espoir de mettre un jour mon dévouement à son service ; la Providence ne l’a pas voulu, mais je conserverai toujours au fond du cœur, avec le souvenir de sa bonté, l’affection que je lui ai vouée.

Je suis, avec respect, Madame, votre reconnaissant serviteur".

 

 

File1879-12

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:30

Testament du Prince Impérial (extrait) :

"(...) Je prie ma mère de vouloir bien distribuer aux personnes qui m’ont témoigné, de mon vivant, quelque attachement les bijoux ou objets de moindre valeur qui pourraient me rappeler à leur souvenir"

 

ESPINASSE Jules (1854-1934)

Fils du Général Espinasse. Ami intime du Prince Impérial. Lettre autographe signée ; Paris, le 6 octobre 1879, au fils du comte Drouot ; 1 page sur double feuillet, papier liseré noir.

 

"Mon cher Drouot, Sa Majesté l’Impératrice m’a chargé de te remettre une épingle de cravate ayant appartenu à S.A. le Prince Impérial.

Sois assez bon pour me dire où je dois te faire parvenir ce bijou ; à moins que tu ne préfères venir le chercher toi-même chez moi, si tu es, ou quand tu viendras à Paris.

Ton vieux camarade."

 

 

 

File1879-11

 

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:28

Abbé GODDARD

Curé de Chislehurst. L.A.S., 3 mars et 7 mars 1879, au cardinal Lucien Bonaparte ;  4 pages in-8.

 

"le 3 mars 1879

Eminence,

Les nouvelles du départ subit de notre cher Prince sont déjà arrivées à votre Eminence.

Inutile de vous dire toute la peine que nous souffrons de cette séparation, et surtout du sentiment du danger qu'il doit nécessairement encourir !

Priez bien pour lui, Eminence, et demandez, je vous conjure, avec constance, la Bénédiction apostolique, et les prières du Souverain Pontife pour lui, pour sa pauvre mère, et pour le pardon de son âme.

Plus que jamais, vu ce qui se passe en France, cette illustre vie paraît indispensable à l'Eglise, et à la Patrie.

Le jour avant son départ, j'avais écrit un petit mot au Prince lui rappelant les devoirs de bon Catholique, craignant que dans la surexcitation des préparatifs de ce voyage il ne les oubliât.

Ci-jointe, je vous envoie la touchante et admirable lettre qu'il m'a envoyée.

En effet, le matin même de son départ il est venu à notre Eglise recevoir le Seigneur dans son très saint Sacrement ! Que Dieu soit loué !

 

le 7 mars,

Je viens de recevoir la lettre de votre Eminence.

Ah ! Que je comprends bien vos inquiétudes ! Cette lettre, que j'avais commencée il y a trois jours, vous rassurera un peu, j'espère.

Cette vie précieuse est entre les mains de Dieu ! Prions le de nous la garder, pour la gloire de son Eglise, et le Salut de la France !

Il n'y a qu'une voix dans toute l'Angleterre, et dans ce qui reste de sain en France, pour louer le courage et le dévouement du Chef de votre illustre famille.

L'Impératrice est bien triste, mais elle est, comme toujours, à la hauteur de son devoir !

Veuillez agréer, Eminence, l'expression des hommages les plus respectueux et des sentiments les plus dévoués du plus humble des serviteurs de votre Eminence.

 

Copie de la lettre du Prince Impérial adressée à Monsignor Goddard le 26 février 1879 :

"Je vous remercie de la lettre que vous avez bien voulu m'écrire. Elle me prouve toute l'affection que vous me portez.

Mais je tiens à ce que vous ne croyez pas que la précipitation de mon départ et le soin des détails m'aient fait oublier mes devoirs de Chrétien !

Je me présenterai demain, jeudi, à 7 ½ ou 8h, pour communier une dernière fois dans la chapelle de Chislehurst, où je désire être déposé si je viens à mourir.

Votre bien affectionné,

Napoléon".

 

 

Goddard 1879

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:26

Extrait des "Mémoires du général [Jules] ESPINASSE" (sans date - 1928) ; p. 308 :

 

"(...) Après être allé passer quelques jours à Ruat pour voir mes parents, je me rendis en Suisse, rejoindre le Prince Impérial [1875].

J’avais été voir S.A. à Camden, au printemps précédent ; profitant des congés de Pâques, Conneau et moi avions décidé de nous rendre en Angleterre.

D’autres élèves de Saint-Cyr s’étaient joints à nous : mon vieil ami Masimbert, Drouot, descendant du général, et Pinard, fils du ministre de l’Empire.

Cette visite de cinq Saint-Cyriens avait fait le plus grand plaisir au Prince.

Nous avions emporté nos effets militaires, et nous nous mîmes en tenue pour dîner avec le Prince et l’Impératrice. Naturellement, cette petite manifestation ne dépassa pas l’enceinte de Camden (...)".

 

 

PIETRI Franceschini (1835-1915)

Secrétaire particulier de Napoléon III, puis du Prince Impérial et de l'Impératrice. Lettre autographe signée, Camden Place, le 3 juillet 1875, à Gaston A. DROUOT [petit neveu du Général] ; 2 pages sur double feuille avec en-tête de Chislehurst.

 

"Monsieur, l’Impératrice me charge de vous remercier de votre photographie et de vous dire qu’Elle l’a reçue avec plaisir, ainsi que celle de vos camarades avec lesquels vous êtes venus à Camden.

Sa Majesté est charmée que vous gardiez un bon souvenir de votre visite ici.

Le désir qu’Elle vous a témoigné à tous d’avoir vos photographies vous prouvera combien elle lui a été agréable à Elle-même.

Veuillez, je vous prie, Monsieur, faire part des remerciements de Sa Majesté à vos camarades et agréer l’expression de mes sentiments affectueux".

 

 

File1875-1a

 

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